L'hypnose est connue depuis l'antiquité.
La mythologie nous apprend que les Anciens vénéraient un Dieu au nom d'Hypnos, le Dieu du sommeil. Les siècles s'écoulent et l'hypnose reste une affaire de sorcellerie et de magie.
Aujourd'hui, elle est encore entourée d'une auréole de mystères auprès du grand public et paradoxalement suscite une véritable attraction.
Son idéologie est tout à fait nouvelle et peut-être qualifiée d'idéologie orientée ressources.
L'Hypnose Ericksonienne se veut conversationnelle. L'hypnothérapeute et le sujet conversent. Ce dernier est invité à prendre une part active dans le processus de changement. Il crée des situations dans lesquelles il modifiera lui-même volontairement sa façon de penser.
L'efficacité de l'Hypnose Ericksonienne résulte du fait qu'elle est particulièrement respectueuse de l'intégrité de la personne et de son environnement.
Le premier patient de Milton Erickson c'était lui-même.
Il contracte la poliomyélite à 17 ans. Au retour d'un coma, il démontre que les états altérés de conscience et les phénomènes hypnotiques constituent une partie normale de la vie de tous les jours.
Cet état est instable, il fluctue continuellement et varie d'un sujet à un l'autre et d'une expérience à l'autre tout au long de la journée.
En se reconnectant aux organes des sens, en passant par le corps cela amène à ancrer les changements souhaités.
Il postule qu'il existe en chacun de nous toutes les capacités de résolution dont nous avons besoin.
Nous avons la possibilité de coopérer avec notre inconscient pour laisser émerger les améliorations et les ressources afin d'y introduire des changements durables à notre écologie personnelle.